lundi 25 mars 2013

Réunion de travail des Finances N° 1 de l'association « SAUVONS LA SEYNE »


Réunion de travail des Finances N° 1
de l'association « SAUVONS LA SEYNE »


Compte-rendu, par le Dr Olivier Leportois,  de la réunion de travail des Finances N° 1 de l'association « SAUVONS LA SEYNE » du 20/03/2013

Animée par : Christophe Lacotte (notre mandataire financier et assureur) ainsi que Gilbert Péréa.

Je me permets de préciser que les chiffres fournis par Mr Vuillemot (dans le Var matin, « le Seynois » ou lors des assises de la finance) sont  souvent présentés de manière très partiale. De plus, comme s’il fallait en douter, les Assises de la Finance de Mr Vuillemot n’ont pas déplacé les foules. Il est stupéfiant d’organiser  des réunions avec de l’argent public ; réunion qui ne rassemble finalement  qu’une centaine de personnes (elles-mêmes représentant surtout  le microcosme politique local de gauche et de droite).

Pour l’association «  SAUVONS LA SEYNE », la réflexion s’est élaborée d'après les bilans de la chambre régionale des comptes ; organisme difficilement attaquable dans ses conclusions.

Je vais essayer de résumer :

1/ La dette (capital dû par la ville) : 130 Millions d'euros en 2008 à l'arrivée de Mr vuillemot, plus de 150 Millions d'euros  désormais. Environ 15 Millions d'euros de remboursement de la dette par annuité de la dette  ; répartie en capital et intérêts de manière variable. A priori, plus d'emprunt " toxique», à l'exception d'un crédit assez modeste (pour 1 Million d’euros).

2 / La fiscalité : Une des villes les plus endettées de France dans notre tranche (villes d'environ 60000 habitants), l'endettement par Seynois est 5 fois plus élevé que la moyenne nationale. Et  de plus, le pourcentage de Seynois "payants " l’impôt est inférieur à la moyenne nationale. A la Seyne : 50% des ménages payent l'impôt sur le revenu ; habituellement c'est plutôt 60 à 65%.

3/ Le personnel : environ 53% du budget communal. Hausse des dépenses liées au personnel de 10%  pendant le mandat Vuillemot, pour une hausse de la population de 3 %. Alors que dans le même temps les charges externes (travaux effectués par des sociétés extérieures)  ont connu une montée importante : représentant environ 20% du budget total.

CE QUI EST SURPRENANT ! Lorsque l’on embauche, c’est avant tout pour ne pas avoir à faire réaliser des travaux par des entreprises extérieures et privées. Hors, la Mairie de la Seyne a beaucoup embauché... et elle a, dans le même temps, commandé beaucoup de travaux extérieurs. Pourquoi ? Aurait-on embauché du personnel peu qualifié. Par clientélisme ?

Finalement, les capacités d'autofinancement  globales de la ville sont d'environ  moins de 2%. Ce qui veut dire que l'on ne peut recourir qu’à l'emprunt, pour réaliser un projet municipal. La ville emprunte à un taux relativement élevé, puisque  l'emprunteur inspire peu confiance. Et parfois, aucune banque ne prête (comme pour la demande de dépollution des quais)

Voila pour les principaux enseignements donnés par la présentation précise de Christophe Lacotte, ainsi que par  les commentaires et précisions technico-politiques de Gilbert Péréa.

Que pourrions- nous faire d’après Gilbert Péréa ?

IL est indispensable d'être en autofinancement positif, l'idéal étant d'être à environ + 8% (voir mieux) ; comme les villes correctes de notre strate (60 000 hbts). Pour pouvoir lancer des projets que nous financerions en partie, donnant donc confiance aux banques ; celles-ci nous prêteraient, et certainement à des conditions plus intéressantes.

L’objectif est de stabiliser l’assiette fiscale, donc ne pas augmenter les impôts ; de baisser de façon significative notre dette (capital dû), et d’alléger notre fiscalité à l’horizon 2020 (voir avant).

IMPOSSIBLE ??

Et bien non, c'est pour cela que TPM doit nous aider fortement, en prenant en compte l’équité des pauvretés qui nous ont été imposées.

La Seyne doit devenir le " PLAN MARSHALL " de la future assemblée TPM, en contrepartie des pauvretés que l’agglomération toulonnaise nous impose depuis des décennies.

Il est évident que si un effort substantiel est demandé à l’agglomération Toulonnaise, il nous faudra en échange, être crédible, et faire des efforts de rigueur dans la gestion municipale. Au niveau du personnel,  nous devrons assumer, bien sur, tous les emplois en CDI décidés par Mr Vuillemot, dans l’année précédent l’élection municipale. Le maire actuel laissera à son successeur une véritable bombe sociale à retardement.  Par conséquent, il faudra être très circonspect au niveau des nouvelles embauches et il est évident qu’une pose dans les embauches s’imposera.

Par contre, un effort de formation et de requalification (accompagné éventuellement de changements de grades et salaires) devra être fait  au niveau de certaines catégories de personnel communal. Surtout, sur la base du volontariat. 

Là où nous pourrions économiser sur les comptes communaux ; c'est au niveau des charges externes.  Je vous rappelle que ce poste représente  20% du budget. IL est tout à fait modifiable à la baisse, grâce à  l'implication de Gilbert Péréa, qui est très expérimenté, et qui n'est pas du genre à écouter  "aveuglément" les avis des différents lobbyistes  gravitant au sein ou à la périphérie de la mairie. Nous pourrions faire travailler largement plus les employés municipaux, et réduire ce poste de dépense facilement à 15 % (voir moins).

Ce qui nous met (en admettant que rien ne change en dehors) à + 4 % d’autofinancement. Donc CREDIBLES.

Une autre manière de jouer positivement sur le budget, serait d'augmenter la masse fiscale (sans augmenter les impôts); en démarchant des entreprises françaises, mais surtout européennes voir extraeuropéennes ; pour qu'elles s'installent sur La Seyne. En vantant : nos terrains libres, notre qualité de vie, notre situation géographique stratégique, et notre qualité d’accompagnement. Et il y a encore d'autres sujets possibles à aborder : incitation à l'achat immobilier pour des jeunes ménages de la classe moyenne. Remunicipalisation de l’eau, de l'enlèvement des ordures ménagères....

Vous voyez qu'il est possible d'élargir le débat. Et de ne pas rester dans un schéma budgétaire limité et en trompe l’œil, comme le fait Mr vuillemot. Il a beau assommer les Seynois dans de très longs discours soporifiques (exemple : les assises de la finance) où celui-ci essaye de tourner les chiffres dans tous les sens. Les Seynois les plus  affûtés, remarquent bien que la gestion n’est pas sa spécialité.

Gilbert Péréa fait remarquer qu’il n’y a pas de fatalité, mais que tout dépend d’une volonté politique Majeure. C’est avec cette volonté et cette rigueur que nous pourrons  SAUVER LA SEYNE !


LA SUITE DANS QUELQUES SEMAINES POUR FINANCE N° 2