Réunion
de travail des Finances N° 1
de
l'association « SAUVONS LA SEYNE »
Compte-rendu,
par le Dr Olivier Leportois, de la réunion de travail des Finances N° 1
de l'association « SAUVONS LA SEYNE » du 20/03/2013
Animée par :
Christophe Lacotte (notre mandataire financier et assureur) ainsi que Gilbert
Péréa.
Je me permets de préciser que les chiffres fournis par
Mr Vuillemot (dans le Var matin, « le Seynois » ou lors des assises
de la finance) sont souvent présentés de
manière très partiale. De plus, comme s’il
fallait en douter, les Assises de la Finance de Mr Vuillemot n’ont pas déplacé
les foules. Il est stupéfiant d’organiser des réunions avec de l’argent public ; réunion
qui ne rassemble finalement qu’une
centaine de personnes (elles-mêmes représentant surtout le microcosme politique local de gauche et de
droite).
Pour
l’association « SAUVONS LA SEYNE », la réflexion s’est élaborée
d'après les bilans de la chambre régionale des
comptes ; organisme difficilement attaquable dans ses conclusions.
Je vais essayer de résumer :
1/ La dette
(capital dû par la ville) : 130 Millions d'euros en 2008 à l'arrivée de Mr
vuillemot, plus de 150 Millions d'euros
désormais. Environ 15 Millions d'euros de remboursement de la dette par annuité
de la dette ; répartie en capital et
intérêts de manière variable. A priori, plus d'emprunt " toxique», à
l'exception d'un crédit assez modeste (pour 1 Million d’euros).
2 / La
fiscalité : Une
des villes les plus endettées de France dans notre tranche (villes d'environ
60000 habitants), l'endettement par Seynois est 5 fois plus élevé que la
moyenne nationale. Et de plus, le
pourcentage de Seynois "payants " l’impôt est inférieur à la moyenne nationale.
A la Seyne : 50% des ménages payent l'impôt sur le revenu ; habituellement
c'est plutôt 60 à 65%.
3/ Le personnel
: environ
53% du budget communal. Hausse des dépenses liées au personnel de 10% pendant le mandat Vuillemot, pour une hausse
de la population de 3 %. Alors que dans le même temps les charges externes (travaux
effectués par des sociétés extérieures)
ont connu une montée importante : représentant environ 20% du budget
total.
CE QUI EST
SURPRENANT ! Lorsque l’on embauche, c’est avant tout pour ne pas avoir à faire
réaliser des travaux par des entreprises extérieures et privées. Hors, la
Mairie de la Seyne a beaucoup embauché... et elle a, dans le même temps, commandé
beaucoup de travaux extérieurs. Pourquoi ? Aurait-on embauché du personnel peu
qualifié. Par clientélisme ?
Finalement, les capacités d'autofinancement globales de la ville sont d'environ moins de 2%. Ce qui veut dire que l'on ne peut
recourir qu’à l'emprunt, pour réaliser un projet municipal. La ville emprunte à
un taux relativement élevé, puisque
l'emprunteur inspire peu confiance. Et parfois, aucune banque ne prête (comme
pour la demande de dépollution des quais)
Voila pour les principaux enseignements donnés par la
présentation précise de Christophe Lacotte, ainsi que par les commentaires et précisions
technico-politiques de Gilbert Péréa.
Que pourrions-
nous faire d’après Gilbert Péréa ?
IL est
indispensable d'être en autofinancement positif, l'idéal étant d'être à environ
+ 8% (voir mieux)
; comme les villes correctes de notre strate (60 000 hbts). Pour pouvoir lancer
des projets que nous financerions en partie, donnant donc confiance aux banques
; celles-ci nous prêteraient, et certainement à des conditions plus intéressantes.
L’objectif est
de stabiliser l’assiette fiscale, donc ne pas augmenter les impôts ; de
baisser de façon significative notre dette (capital dû), et d’alléger notre
fiscalité à l’horizon 2020 (voir avant).
IMPOSSIBLE ??
Et bien non, c'est pour cela que TPM doit nous aider fortement, en prenant en compte l’équité des
pauvretés qui nous ont été imposées.
La Seyne doit
devenir le " PLAN MARSHALL " de la future assemblée TPM, en
contrepartie des pauvretés que l’agglomération toulonnaise nous impose depuis
des décennies.
Il est évident que si un effort substantiel est
demandé à l’agglomération Toulonnaise, il nous faudra en échange, être crédible,
et faire des efforts de rigueur dans la
gestion municipale. Au niveau du personnel, nous devrons assumer, bien sur, tous les
emplois en CDI décidés par Mr Vuillemot, dans l’année précédent l’élection
municipale. Le maire actuel laissera à son successeur une véritable bombe
sociale à retardement. Par conséquent, il faudra être très circonspect au niveau
des nouvelles embauches et il est évident qu’une pose dans les embauches
s’imposera.
Par contre, un effort de formation et de
requalification (accompagné éventuellement de changements de grades et salaires)
devra être fait au niveau de certaines
catégories de personnel communal. Surtout, sur la base du volontariat.
Là où nous
pourrions économiser sur les comptes communaux ; c'est au niveau des charges
externes. Je vous rappelle que ce poste
représente 20% du budget. IL est tout à fait modifiable à la baisse, grâce à l'implication de Gilbert Péréa, qui est très
expérimenté, et qui n'est pas du genre à écouter "aveuglément" les avis des
différents lobbyistes gravitant au sein
ou à la périphérie de la mairie. Nous
pourrions faire travailler largement plus les employés municipaux, et réduire
ce poste de dépense facilement à 15 % (voir moins).
Ce qui nous met
(en admettant que rien ne change en dehors) à + 4 % d’autofinancement. Donc CREDIBLES.
Une autre manière de jouer positivement sur le budget,
serait d'augmenter la masse fiscale (sans
augmenter les impôts); en démarchant des
entreprises françaises, mais surtout européennes voir extraeuropéennes ; pour
qu'elles s'installent sur La Seyne. En vantant : nos terrains libres, notre
qualité de vie, notre situation géographique stratégique, et notre qualité d’accompagnement.
Et il y a encore d'autres sujets possibles à aborder : incitation à l'achat
immobilier pour des jeunes ménages de la classe moyenne. Remunicipalisation de l’eau,
de l'enlèvement des ordures ménagères....
Vous voyez qu'il est possible d'élargir le débat. Et
de ne pas rester dans un schéma budgétaire limité et en trompe l’œil, comme le
fait Mr vuillemot. Il a beau assommer les Seynois dans de très longs discours
soporifiques (exemple : les assises de la finance) où celui-ci essaye de
tourner les chiffres dans tous les sens. Les Seynois les plus affûtés, remarquent bien que la gestion n’est
pas sa spécialité.
Gilbert Péréa
fait remarquer qu’il n’y a pas de fatalité, mais que tout dépend d’une volonté
politique Majeure. C’est avec cette volonté et cette rigueur que nous
pourrons SAUVER LA SEYNE !
LA SUITE DANS QUELQUES SEMAINES POUR FINANCE N° 2