La Seyne municipales 2014 : les premiers et principaux enseignements
Je base ma réflexion et mon analyse
sur une extrapolation du sondage exclusif CSA, pour BFMTV et LE FIGARO, réalisé
par Internet du 5 au 7 mars 2013 ; sur un échantillon représentatif de 1004 personnes
inscrites sur les listes électorales de la population française.
En effet, dans un an se dérouleront
à La Seyne sur mer, comme partout en France, les élections municipales.
Immédiatement, il apparaît dans le sondage, tout d’abord une concentration des
préoccupations sur le niveau exponentiel
des impôts locaux. Ce thème qui sera le principal enjeu des propositions
des futurs candidats, n’arrivait qu’en quatrième position lors du sondage CSA
réalisé en mars 2008. Une autre et
récurrente préoccupation émerge, la lutte contre la délinquance, bien
devant d’autres sujets comme : le stationnement et la circulation, la
gestion des services publics municipaux ou l’immigration.
Même
si deux Français sur trois déclarent
privilégier les considérations purement locales dans leur futur vote, en
dehors de toutes contingences et appartenance à un mouvement politique, il ne faut pas évacuer la menace d’une
sanction contre l’ensemble de la gauche. Il faut noter une mobilisation très importante des électeurs de
droite, qui par ailleurs ont tendance à se radicaliser, après l’échec de la
candidature de Nicolas Sarkozy. La mauvaise participation des déçus de François
Hollande accentuera le différentiel de participation et pourrait peser en
faveur d’une alternance politique dans certaines communes dirigées par la gauche,
comme La Seyne sur mer.
Dans cette perspective, les intentions
de vote mesurées nationalement auprès des habitants des communes donnent des
indications intéressantes à la Seyne sur mer :
- Nous pouvons affirmer que le total des voix de gauche
(Extrême gauche 4%, Front de Gauche 12%, Majorité municipale PS Europe
Ecologie 28%) représenterait 44% intentions de votes.
- Le Front National totaliserait 20% des intentions
de vote, mais avec la candidature à droite d’un souverainiste, bien ancré
à droite et ayant une bonne connaissance de l’électorat frontiste, le pourcentage
tomberait à moins de 12%.
- Les centristes de l’UMP (tendance Fillon), le
Nouveau Centre et le MODEM, rassemblerait à peine 13 %.
- La Droite Forte de l’UMP (tendance Sarkozy), les
souverainistes de Debout la République et la Droite Réelle représentée par l’association
« Sauvons la Seyne » engageraient une dynamique qui permettrait
d’espérer de 23 à 31% des suffrages en fonction de la tête de liste.
Il est de plus en plus évident que l’équilibre
des votes de la droite, et la victoire qui en découlerait, dépendrait largement
du comportement des électeurs frontistes. Cela sera seulement possible, que si
l’offre à droite leur permet de s’émanciper, pour les municipales à la Seyne,
de leur soutien à Marine Le Pen. De plus l’OPA centriste sur la Seyne ne
servirai qu’à maintenir les socialistes en place à la mairie, car les Seynois
savent fort bien que dans notre ville : on est de Gauche ou de Droite mais
certainement pas du centre.
En conclusion, la droite a tout intérêt
pour vaincre et reprendre la Seyne à la Gauche, à se fédérer autour d’un
véritable Seynois qui de par son charisme et son expertise politique droitière
défendra au mieux le futur de notre ville.
Gilbert PEREA