mercredi 20 mars 2013

Guerre d’Algérie : le « révisionnisme » de M. Vuillemot


Droit de réponse de Gilbert PEREA du 20/03/2013

Guerre d’Algérie : le « révisionnisme » de M. Vuillemot

Non M. Vuillemot, c’est vous qui ne savez rien. Que savez vous du respect mutuel ? Dans votre analyse manichéenne de l’histoire, pourquoi ne pas vous être exprimé sur les très nombreux disparus d’Algérie de l’après 19 mars 1962 ?

Vous pérorez et vous étalez un « révisionnisme » concernant la fin de la guerre d’Algérie. Lorsque vous parlez de vos amis, parlez vous aussi des militants communistes  porteurs de valises pour le FLN ?

Pour tous ceux qui portent les douloureux stigmates de la fin de la guerre d’Algérie, cette date est une infamie. En effet, entre le 19 mars, date du cessez-le-feu, et le 31 décembre 1962, un minimum de 3 018 personnes civiles européennes avaient disparu, affirmait M. Jean de Broglie secrétaire d'Etat aux affaires algériennes ; à la tribune du Sénat. Je n’oublie pas non plus les dizaines de milliers de Harkis.

Cette date scélérate du 19 mars 1962 ne représentera jamais les victimes musulmanes, israélites et chrétiennes qui ont fait le choix de la France.

M. Vuillemot, je me permets de vous répondre car mon père Antoine Péréa est un des très nombreux disparus d’Algérie. En effet, mon père, qui n’était qu’un simple ouvrier agricole, n’a aucune sépulture sur laquelle je pourrais  pleurer.