Les grands chantiers de Marc Vuillemot… demain, on rase gratis !
Le Maire de la Seyne se lance dans un
florilège de projets qui aboutiront… ou pas.
Une
nouvelle fois, on fait le coup aux Seynois de la « nouvelle dynamique
économique ». D’ailleurs, les premiers coups de pioche se feront entendre
dès cet été. Les « légers contretemps » dans l’avancement des projets
ne sont rien. Si ce n’est peut être, avant tout, que l’aspect juridique n’est
pas réglé ???. Un « merveilleux » espace commercial va être créé
alors qu’à quelques encablures de là, nous assistons à la mort programmée du
centre ancien.
Il est de plus en plus évident que Marc
Vuillemot et son équipe lancent à tour de bras des projets mirifiques, qui ne
sont là que pour cacher l’absence totale d’un bilan positif. Il est surtout évident que
les Seynois ne sont pas dupes, et savent fort bien que ses grands chantiers
n’engagent que ceux qui y croient.
Pour
les rares Seynois qui n’ont toujours pas
de mémoire ; il est bon de rappeler
que l’équipe municipale de gauche, aux affaires de 1995 à 2001, avait eu la
même attitude sur le projet de la future
piscine. Les adjoints au maire de l’époque, messieurs Vuillemot (délégation politique de la ville) et Astore (déjà la délégation à l’urbanisme),
s’étaient particulièrement mis en avant. Le
projet disproportionné, par rapport à la capacité de la ville, a coûté 17 Millions
d’euros (valeur pour 2013) pour sa construction. Car là où il devait y
avoir une simple piscine municipale, on a construit un « aqualand ». Le
fermage (c’est-à-dire l’exploitation) a été confié à la société Vert Marine.
En conclusion, il apparaît que le contrat passé
avec ce prestataire de service présente un déséquilibre substantiel au
détriment de la ville de La
Seyne sur mer. D’un côté, l’exploitant privé Vert Marine
ne paierait qu’un loyer symbolique : environ 340 000 € sur 10 ans,
pour un équipement d’une valeur de
plusieurs millions d’euros. De l’autre, la mairie de la Seyne verserait des
compensations à la société : environ 6 000 000 € sur 10 ans, sans lien avec la réalité des coûts occasionnés par
les contraintes de service public. Enfin, une compensation
supplémentaire a été versée au titre
des pertes d’exploitation,
liées à des dysfonctionnements structurels et des mouvements de terrain, pour un montant total de plusieurs centaines de milliers
d’euros.
Rappelons nous que Coluche, l’amuseur
public, annonçant son programme lors des présidentielles de 1981, et mettant en
exergue la classe politique, s’engageait formellement sur un point : demain on rase gratis.
Méfions-nous de ne pas donner un chèque
en blanc à Marc Vuillemot car cela revient toujours à dire que le contribuable
seynois payera très cher sa frénésie de grands chantiers !
Gilbert PEREA