mardi 23 avril 2013

L’impasse économique de la politique de François Hollande


L’impasse économique de la politique de François Hollande


Il y a un an de cela, François Hollande s’attendait à être élu, car toute une presse bien pensante l’annonçait .Mais il ne s'attendait certainement pas à un début de mandat difficile. Ses maigres ambitions, pour un redressement économique, ont fini par être détériorées par un lourd climat politique, exacerbé par les affaires (Cahuzac, Guérini, Andrieux…). Les conséquences de son immobilisme politique font que la France doit faire face à la pire situation de l’histoire de la 5eme République. En quelques mois, François Hollande (le plus mauvais de tous nos présidents), doit faire face au mélange explosif des mécontentements de divers publics : désespérés de la crise, opposants au mariage pour tous...

Son action pour moraliser la vie politique est une piètre riposte dans une cacophonie venant des rangs de sa majorité. Ce qui est évident, c’est que l'amalgame des mécontentements est en passe de se produire. Pire, il se trouve confronté à ce que redoute le plus un président de la République en exercice : le mélange des mécontentements, qui risque de créer une fusion des oppositions. Or, tous les ingrédients sont là. La crise économique et sociale, bien sûr, avec son cortège de chômeurs. A cela vient s'ajouter la défiance à l'endroit du pouvoir politique socialiste. Car en effet, de son échec personnel sur le plan économique et social, François Hollande n'en a  tiré aucune leçon. 

Depuis 11 mois, il y a 1000 demandeurs d'emplois supplémentaires chaque jour, et le pouvoir d'achat a reculé pour la première fois depuis 1984. L'aggravation de la crise est due à l'augmentation sans précédent  des impôts et des prélèvements sociaux directs et indirects. Ce qui a asphyxié les ménages, et mis à l'arrêt les entreprises.

Il est encore temps d'éviter la catastrophe. Pour éviter la récession et la défiance, le gouvernement doit en urgence oublier  ses dogmes et dire la vérité aux Français. Il y a urgence à alléger la pression fiscale et à se concentrer sur trois priorités : 

  • la baisse des charges sociales,

  • la réforme du Code du travail pour lever les barrières à l'embauche,

  • la formation des jeunes et des chômeurs pour faciliter leur accès à l'emploi.

Une autre politique est  non seulement nécessaire, mais possible.

Gilbert PEREA