L’impasse économique de la politique de François Hollande
Il y a un an de cela,
François Hollande s’attendait à être élu, car toute une presse bien pensante
l’annonçait .Mais il ne s'attendait
certainement pas à un début de mandat difficile. Ses maigres ambitions, pour un
redressement économique, ont fini par être détériorées par un lourd climat
politique, exacerbé par les affaires (Cahuzac, Guérini, Andrieux…). Les
conséquences de son immobilisme politique font que la France doit faire face à
la pire situation de l’histoire de la 5eme République. En quelques mois, François
Hollande (le plus mauvais de tous nos
présidents), doit faire face au mélange explosif des mécontentements de divers
publics : désespérés de la crise, opposants au mariage pour tous...
Son action pour moraliser
la vie politique est une piètre riposte dans une cacophonie venant des rangs de
sa majorité. Ce qui est évident, c’est que l'amalgame des mécontentements est en passe de se produire.
Pire, il se trouve confronté à ce que redoute le plus un président de la
République en exercice : le mélange des mécontentements, qui risque de créer
une fusion des oppositions. Or, tous les ingrédients sont là. La crise
économique et sociale, bien sûr, avec son cortège de chômeurs. A cela vient
s'ajouter la défiance à l'endroit du pouvoir politique socialiste. Car en effet,
de son échec personnel sur le plan
économique et social, François Hollande n'en a
tiré aucune leçon.
Depuis 11 mois, il y a 1000
demandeurs d'emplois supplémentaires chaque jour, et le pouvoir d'achat a
reculé pour la première fois depuis 1984. L 'aggravation de la crise est due à l'augmentation
sans précédent des impôts et des prélèvements
sociaux directs et indirects. Ce qui a asphyxié les ménages, et mis à l'arrêt
les entreprises.
Il est encore temps d'éviter la catastrophe. Pour éviter la
récession et la défiance, le gouvernement doit en urgence oublier ses dogmes et dire la vérité aux Français. Il
y a urgence à alléger la pression fiscale et à se concentrer sur trois priorités
:
- la baisse des charges sociales,
- la réforme du Code du travail pour lever les
barrières à l'embauche,
- la formation des jeunes et des chômeurs pour
faciliter leur accès à l'emploi.
Une autre
politique est non seulement nécessaire,
mais possible.
Gilbert PEREA