L’hégémonie de l’UMP… et le Gaullisme dans tout ça ?
Dans les décombres encore
fumants de la guerre Fillon/Copé, Mr Jean-Sébastien Vialatte, maire de
Six-Fours, s’affirme comme le chef incontestable de l’UMP de l’Ouest toulonnais.
A La Seyne sur mer,
l’UMP c’est lui ; et Mr Vialatte est l’UMP ! Une fois de plus, et
certains ne manqueront pas de le dénoncer ; le député de la 7eme
circonscription du Var se veut être le seul à décider de l’avenir de la droite
UMPéiste Seynoise. Exit les Vitel, Ginesta et même… Falco.
Certes, ce n'est pas
nouveau. C'est une des caractéristiques de l’UMP six-fournaise depuis sa
création. Mr Vialatte veut être le seul à droite à décider, sous prétexte que
c'est comme ça. Il faut dire qu’il a eu maille à partir avec beaucoup de monde,
par le passé, pour imposer son hégémonisme décisionnaire. Par exemple le
maire de Sanary et l’ancien maire de la Seyne … Aujourd’hui, Mme Bicaïs, Mr Colin.
L’hypothétique venue de Mr
Canepa est jusqu’à preuve du contraire un leurre ; qui démontre que l’UMP
n’a aucun projet pour l’avenir de la Seyne. Mr Daniel Canepa, retraité de la
préfectorale, ferait le don de sa personne à la ville de La Seyne. Alors qu’il
n’a aucune attache locale. Un homme de la trempe et de l’intelligence de Mr
Canepa a un vaste choix de ville prenable à la gauche (Arles, Dijon, Grenoble…
et même Nantes). Le parachutage « mal préparé » de ce très haut
fonctionnaire parisien, qui est passé par les meilleurs cabinets ministériels,
devient une gageure. Car l’opposition des vrais ex-amis de Mr Vialatte est
grande. Mme Bicaïs, Mr Colin et Mr Minitti (il parait qu’il est candidat), qui pour certains travaillent électoralement le terrain Seynois depuis
des semaines, voir des années. Tous, ils ont été mis devant le fait accompli
sans aucune concertation préalable…
Le paradoxe de cette
troublante stratégie électorale ; c’est que l’opposition à droite sur la
commune de Six-Fours n’a jamais été aussi forte. C’est un FN et un Centre,
opposants « surpuissants », débarrassés d’une gauche moribonde
incapable de se maintenir pour le second tour. Ils s’affronteront pour la
finale des municipales avec un maire sortant plus enclin à regarder vers la Seyne,
que de balayer le parvis de la mairie de Six-Fours.
D’ailleurs, comment Mr
Vialatte ferait il pour la Seyne, ce qu’il n’a pas voulu faire par le passé au
sein de TPM ? A faire le grand écart, on perd tout Mr Vialatte !
Monsieur le député, fort de
votre hautaine attitude, vous vous isolez dans votre tour d’ivoire et le
patricien que vous êtes ne veut pas dialoguer avec le représentant de la plèbe
que je suis. Dont acte. Mr Vialatte, je n’ai à priori rien contre vous et je
vous rassure, je n’ai rien à vous demander.
Fort de mon passé de
patriote, tant dans ma chair que dans mon engagement politique, je m’efforce
d’agir en Gaulliste responsable. Je m’efforce d’incarner la « Droite
Réelle ». Mon gaullisme est avant
tout un moyen de faire échec à la gauche. Le fondement de
mon gaullisme est de considérer que la France , pour qu'elle puisse donner le meilleur
d'elle-même (comme elle a su le faire par le passé), doit être mise sous
tension par l'Etat .
Et ce, par un projet et par l'efficacité de ses institutions. La Droite Réelle , que
je veux incarner, veut surtout éviter les luttes d’intérêts qui ont conduit
depuis 25 ans la Seyne
vers le déclin. Pour moi le gaullisme de la Droite Réelle est
avant tout un système de réflexion, de volonté et d'action.
Je suis viscéralement pour
:
- un nationaliste, un patriotisme républicain,
- l’indépendance de la France dans une Europe des
patries,
- le volontarisme et le pragmatisme économique et social
ayant pour objectif la grandeur et l’indépendance de la France,
- la reconnaissance du peuple Seynois à disposer
de lui-même.
Le gaullisme serait-il devenu
un simple folklore ou un réel avenir politique ?
Je tranche, sans l’ombre
d’un doute, pour le retour de la croix de Lorraine. Celle-ci n’est plus à la
mode au sein du parti de Mr Vialatte. J’essaie chaque jour, de structurer un
mouvement, qui en dehors des partis, s’efforce d’incarner pleinement la “fierté
d’être gaulliste”. Pendant que certains notables UMP voient avant tout dans le
gaullisme, un “pragmatisme” électoral vidé de toute substance idéologique. D’autres,
attachés comme moi à une réelle éthique politique, se sentent orphelins ; et
ne veulent plus se contenter d’éclats de génie gaulliens. Comme ceux qui
émanaient des discours de la fin campagne
présidentielle de Nicolas Sarkozy.
Le Gaullisme salvateur doit
être de retour, et gageons que l’avenir de la Seyne et de la France s’inscrira dans ce processus politique. Le
Gaullisme de la Droite
Réelle préfèrera toujours la Droite à la gauche sociale-démocrate
européiste.
Gilbert PEREA