jeudi 23 mai 2013

Cahuzac hier, Kucheida et Andrieux aujourd'hui… à qui la suite demain

Cahuzac hier, Kucheida et Andrieux aujourd'hui… à qui la suite demain


Alors que le Parti Socialiste est toujours aussi prompt à donner des leçons de morale, la justice se rappelle à lui au travers de la condamnation de deux de ses membres. En effet, Jean-Pierre Kucheida, ancien Député-Maire de Liévin (Pas-de-Calais) s'est vu infliger 30.000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Douai, pour abus de biens sociaux au détriment d'un bailleur social qu'il présidait : la Soginorpa.

Quant à Sylvie Andrieux, députée des Bouches du Rhône, elle a été condamnée pour détournement de fonds publics à 3 ans de prison dont 2 avec sursis, 100.000 euros d'amende et 5 ans d'inéligibilité. Mais les sirènes socialistes du grand projet de moralisation de la vie publique se sont tues. Pas un mot !

Après cette très lourde condamnation à des fins clientélistes, l’élue socialiste doit maintenant avoir la décence minimale de démissionner de son mandat de députée.

Le procès Andrieux est avant tout, le procès du clientélisme dans les subventions publiques et dans l’offre d’emplois publics, trop souvent utilisée pour acheter des voix, plutôt que financer des projets utiles à la collectivité. C’est une certitude, le grand ménage se fera et il sera au cœur de mon projet municipal à la Seyne pour 2014, dans le sens de la transparence et de la recherche de l’efficacité.

Pour conclure, il faut surtout ne pas se tromper car derrière le procès Andrieux, qui est l’arbre qui cache la forêt, le Parti Socialiste s’embourbe dans une multitude d’affaires qui mettent en cause la moralité de nombre de ses élus et responsables locaux à travers le pays.

Gilbert PEREA