Catastrophique hausse de l’insécurité
Derrière l’agitation
médiatique, l’enfumage quotidien et les facilités de la communication
gouvernementale ; les socialistes frappent fort et même très fort. Les
derniers chiffres de l’Observatoire national de la délinquance, qui font en
matière de sécurité publique le bilan de la première année de François Hollande
au pouvoir, sont catastrophiques. Les résultats de Manuel Vals, véritable
chouchou des médias en matière de sécurité, sont comme toute sa
politique : un dangereux trompe l’œil !
Ces résultats s’expliquent
aussi bien par l’hémorragie des effectifs de police et de gendarmerie,
faussement stoppée par le « Super Flic » socialiste, que par
l’absence de politique répressive, dans laquelle le laxiste ministère de la Justice de Mme Taubira
porte également une lourde responsabilité. La Non application des peines, le manque de places
dans les prisons, le laxisme et la culture de l’excuse à tous les niveaux… la
liste est longue et non exhaustive. Sur 1 an, la délinquance générale a
progressé de près de 78 000 victimes supplémentaires. Les atteintes aux biens
ont augmenté de 3,12% (dont +9% pour les cambriolages) et les atteintes
volontaires à l’intégrité physique de près de 4%... La zone gendarmerie est
sinistrée : +7,2% d’atteintes aux biens dont +14% de cambriolages ;
et +18% d’atteintes volontaires à l’intégrité physique…
Pour la première fois
depuis les terribles années Jospin, la délinquance est repartie à la hausse.
Avec l’arrivée au pouvoir des socialistes « bobos », voila immédiatement le retour de
l’insécurité. Le discours complaisant envers les délinquants (qui crée un
climat d’impunité), a attisé les actions de crimes et délits. En effet, la
suppression des tribunaux correctionnels pour mineurs récidivistes,
l’abrogation programmée des peines-plancher et de la rétention de sûreté, envoient des
signaux dévastateurs de laxisme.
Cette gauche dogmatique
sape l’autorité de la justice .Mettre en place un mécanisme de libération
conditionnelle automatique des détenus, avant qu’ils n’aient fini leur peine,
n’a pour seul but que de désengorger les prisons. Il faudrait construire les 20
000 places de prison qui manquent au parc carcéral français, et supprimer les
réductions de peines automatiques, afin que toutes les sanctions prononcées
soient réellement appliquées.
Aujourd’hui, faute de place
en milieu carcéral, il y a environ 80 000 peines de prison ferme qui ne sont
pas exécutées. Cette inapplication des peines nourrit au quotidien l’impunité.
Devant de tels résultats,
il n’y a qu’une seule solution : mettre en place une véritable politique de
tolérance zéro. Il faut restaurer les effectifs de police et de gendarmerie,
renforcer l’arsenal judiciaire, et augmenter d’urgence les places de prison ;
en vue de permettre une application stricte des peines. Et il faudra renforcer l’autorité, en punissant plus
fermement les délinquants et en appliquant un principe simple : aucun délit ne
doit rester sans sanction.
Gilbert PEREA