lundi 17 juin 2013

Catastrophique hausse de l’insécurité

Catastrophique hausse de l’insécurité

Derrière l’agitation médiatique, l’enfumage quotidien et les facilités de la communication gouvernementale ; les socialistes frappent fort et même très fort. Les derniers chiffres de l’Observatoire national de la délinquance, qui font en matière de sécurité publique le bilan de la première année de François Hollande au pouvoir, sont catastrophiques. Les résultats de Manuel Vals, véritable chouchou des médias en matière de sécurité, sont comme toute sa politique : un dangereux trompe l’œil !

Ces résultats s’expliquent aussi bien par l’hémorragie des effectifs de police et de gendarmerie, faussement stoppée par le « Super Flic » socialiste, que par l’absence de politique répressive, dans laquelle le laxiste ministère de la Justice de Mme Taubira porte également une lourde responsabilité. La Non application des peines, le manque de places dans les prisons, le laxisme et la culture de l’excuse à tous les niveaux… la liste est longue et non exhaustive. Sur 1 an, la délinquance générale a progressé de près de 78 000 victimes supplémentaires. Les atteintes aux biens ont augmenté de 3,12% (dont +9% pour les cambriolages) et les atteintes volontaires à l’intégrité physique de près de 4%... La zone gendarmerie est sinistrée : +7,2% d’atteintes aux biens dont +14% de cambriolages ; et +18% d’atteintes volontaires à l’intégrité physique…

Pour la première fois depuis les terribles années Jospin, la délinquance est repartie à la hausse. Avec l’arrivée au pouvoir des socialistes « bobos »,  voila immédiatement le retour de l’insécurité. Le discours complaisant envers les délinquants (qui crée un climat d’impunité), a attisé les actions de crimes et délits. En effet, la suppression des tribunaux correctionnels pour mineurs récidivistes, l’abrogation programmée des peines-plancher et  de la rétention de sûreté, envoient des signaux dévastateurs de laxisme.

Cette gauche dogmatique sape l’autorité de la justice .Mettre en place un mécanisme de libération conditionnelle automatique des détenus, avant qu’ils n’aient fini leur peine, n’a pour seul but que de désengorger les prisons. Il faudrait construire les 20 000 places de prison qui manquent au parc carcéral français, et supprimer les réductions de peines automatiques, afin que toutes les sanctions prononcées soient réellement appliquées.

Aujourd’hui, faute de place en milieu carcéral, il y a environ 80 000 peines de prison ferme qui ne sont pas exécutées. Cette inapplication des peines nourrit au quotidien l’impunité.

Devant de tels résultats, il n’y a qu’une seule solution : mettre en place une véritable politique de tolérance zéro. Il faut restaurer les effectifs de police et de gendarmerie, renforcer l’arsenal judiciaire, et augmenter d’urgence les places de prison ; en vue de permettre une application stricte des peines. Et il faudra  renforcer l’autorité, en punissant plus fermement les délinquants et en appliquant un principe simple : aucun délit ne doit rester sans sanction.

Gilbert PEREA