samedi 9 février 2013

Non à la fatalité, Oui à la sécurité retrouvée

Nicole Weil secretaire association "SAUVONS LA SEYNE"


Encore une nouvelle fois, La Seyne sur mer fait partie des zones prioritaires de sécurité… Encore un nouveau plan, encore une nouvelle impasse. A en croire les politiciens apôtres des effets d’annonces, il y a urgence à cautériser une jambe de bois !

A la place d’une stigmatisation systématique, posons les bonnes questions :

  • Pourquoi a-t-on concentré toutes les pauvretés au même endroit ?

  • Quelles sont les responsabilités des élus de l’aire toulonnaise y compris au FN (de 1995 à 2001 à Toulon) qui ont eu pour politique la concentration des pauvretés sur la Seyne nord ?

  • Pourquoi la gauche manipule t' elle ces populations paupérisées à des fins électorales ?

La Seyne-sur-Mer, pour tous les Varois évoque les chantiers navals et leur lente agonie dans les années 1980. Depuis cette date, notre ville, au riche passé industriel, est devenue au fil du temps la banlieue pas très recommandable de l’aire toulonnaise. Il faut dire que toutes les villes à majorité politique de droite de la communauté urbaine ont profité de la paupérisation de la cité pour "décharger" sur La Seyne leurs familles à faibles revenus. Dans le même temps la gauche seynoise y a vu l’arrivée d’un électorat facile à utiliser.

Il est urgent de regarder ce qui se fait actuellement dans d’autres agglomérations, comme par exemple Strasbourg, où on a su éviter les concentrations en répartissant les pauvretés. Il est intolérable que le "potentiel financier" de la Seyne,  donc son budget, soit inférieur de plus d'un tiers à celui d'une commune voisine ou équivalente.

A La Seyne sur mer, nous refusons la fatalité qu’on nous impose. Pour une sécurité retrouvée, le lourd handicap financier doit être comblé par TPM. Avec Gilbert Péréa et l’association « SAUVONS LA SEYNE », nous nous battons pour que La Seyne ne soit plus une vache à lait fiscale et pour que les autres villes prennent leurs responsabilités financières.