jeudi 14 février 2013

Droit de vote des étrangers : un PS aux abois, un FN complice !


Droit de vote des étrangers : un PS aux abois, un FN complice !

François Hollande n’a aucune solution concernant la sortie de crise avec son cortège de précarité et de chômage. Alors pour masquer son manque d’ambition politique,  le gouvernement se lance dans une nouvelle entreprise de diversion : le droit de vote des étrangers.

A la vérité, il s’agit d’une mesure démagogique, chimérique et malheureuse. Cette arme dissuasive des socialistes, contre la droite, figure dans tous les programmes électoraux du PS depuis 1981. Aucun gouvernement socialiste ne s’est aventuré à légiférer sur le sujet. Et c’est donc à l’approche de chaque élection locale que nous voyons poindre ce serpent de mer de la vie politique française. Le PS, redoutant d’être laminé dans les villes moyennes, entend tout mettre en œuvre pour conserver au moins les grandes métropoles régionales.

La comédie est en place. Tous les ténors de la gauche entonnent le vieux « chant » du piège mitterrandien d'un FN diabolisé. Ce qui renforce une Marine Le Pen qui fait tout pour que l'UMP s'effondre d'ici 2017. Cette collaboration implicite, ce pas de deux diabolique, ne sert pas les intérêts de la France.

C’est donc, un FN complice qui est devenu, au fil des années, un allié objectif d’une gauche sensible au communautarisme. En effet, la responsabilité politique de Marine Le Pen, lors des dernières élections présidentielles, de ne pas avoir fait barrage au socialiste et de permettre l’arrivée aux affaires de François Hollande, était une très grave erreur politique. De surcroît  c’est le FN qui, déjà, avait franchi le Rubicon en appelant à voter pour Marc Vuillemot permettant le retour des socialo-communistes à la mairie de La Seyne sur mer en 2008.  A l’évidence, il n’existe aucune sincérité dans les choix politiques du FN, car comment peut on être contre le vote des immigrés, alors que le parti de Marine Le Pen a tout fait pour en arriver là !

La vérité, c’est qu’aujourd’hui : Six Français sur dix se déclarent opposés "à l'extension du droit de vote aux élections municipales aux étrangers des pays non membres de l'Union européenne et résidant en situation régulière depuis au moins cinq ans sur notre territoire", selon un sondage BVA pour l'émission CQFD d'I.Télé. C'est trois points de plus que début 2012, selon BVA.

La vérité, c’est qu’aujourd’hui : le droit de vote des étrangers n'est pas un combat de conviction pour la gauche, c'est un simple calcul électoral. La gauche a peur de perdre les élections municipales de 2014. Elle veut donc faire passer à tout prix le droit de vote des étrangers dès 2013, en pariant que ce vote lui sera favorable et évitera une vague bleue dans nos villes. Afin de compenser la perte du vote populaire, la gauche recherche les faveurs d'un vote communautaire.

Donner le droit de vote aux étrangers :

·         C'est contraire à notre tradition républicaine
En France, le droit de vote est depuis toujours indissociable de la citoyenneté. C'est en accédant à la nationalité française qu'on accède au droit de vote.

·         C'est contraire à notre conception du droit de vote
La gauche explique que les étrangers doivent pouvoir voter parce qu'ils payent des impôts. Le droit de vote ne s'achète pas en payant des impôts.

·         C'est contraire au principe de réciprocité
Si les Européens peuvent voter lors des élections locales en France c'est parce qu'ils ont la citoyenneté européenne et que les Français disposent en retour des mêmes droits.

·         C'est du cynisme électoraliste
La gauche donne le droit de vote aux étrangers dès 2013 pour empêcher une vague bleue aux municipales en 2014. Favoriser le vote communautariste pour compenser la perte du vote populaire, c'est le calcul d'une gauche qui sacrifie l'intérêt général pour garder le pouvoir.

Que la gauche se lance aujourd’hui dans une opération électoraliste destinée à renforcer son électorat qui se délite, en dit long sur la perception du gouvernement de son propre échec. Comme pour les autres réformes sociétales, il s’agit de rien moins qu’une marque de faiblesse d’un PS aux abois.

Gilbert PEREA, à La Seyne sur mer, défend seul le lien indissoluble entre citoyenneté et droit de vote. Pour voter, il faut être français et il dit non au droit de vote des étrangers !

SAUVONS LA SEYNE avec Gilbert PEREA