mercredi 27 février 2013

Maternité de la Seyne : déjà un an… déjà un an de mensonge


Maternité de la Seyne : déjà un an… déjà un an de mensonge


Le samedi 25 février 2012, le collectif  pour le maintien de la maternité à La Seyne sur mer, envahissait le stade Léry et bloquait la circulation à l'entrée de l'autoroute. Ce nouveau coup d’éclat, organisé par les officines municipales, faisait suite au périple en vélo jusqu’à Paris de Marc Vuillemot, maire de la Seyne. Il y avait obtenu la promesse d'une reprise en main du dossier de la maternité par… le candidat à l’élection présidentielle : François Hollande.

Les Seynois, même s’ils ont voté massivement contre M. Hollande, se sont dit que les 200 000 habitants de l’ouest toulonnais allaient retrouver rapidement leur maternité… et puis RIEN !
Alors Marc Vuillemot, reprenant son bâton de « bonimenteur », est reçu à Paris,  par le directeur de cabinet de la ministre de la Santé. Dans l’urgence, une commission « Théodule » a vu le jour, qui obtient immédiatement le retour… du centre IVG. Des personnalités telles que le pédopsychiatre toulonnais Marcel Rufo ou encore le psychanalyste Boris Cyrulnik y sont annoncés.
Heureusement, les Seynois ne se font plus d’illusions sur les velléités de M. Vuillemot à tenir sa parole et à se battre pour sa ville. Car le couperet tombe et les masques sont retirés. Marisol Touraine, ministre  socialiste des affaires sociales et de la santé  notifie que : "La réouverture de la maternité de La Seyne n'est pas à l'ordre du jour" (lors du congrès de la mutualité française ).

Les Seynois ne se fourvoient plus sur les aspirations des socialistes à instaurer un vrai changement ; en rétablissant la justice et la santé de proximité pour tous. Le maire de la Seyne sur mer (tout comme à TPM) se couche et ne dit rien.  Nous avons ici une nouvelle preuve que pour Marc Vuillemot, le slogan socialiste : « Le changement, c'est maintenant » aurait dû être : « Les promesses n'engagent que ceux qui y croient ».

Avec les socialistes : c’est deux poids, deux mesures !

En effet, il fait mieux vivre en Corrèze que dans le Var. La Corrèze, dont François hollande  a été président du Conseil général jusqu’en 2012 ; totalise trois maternités publiques  pour 240 000 habitants (Brive la Gaillarde, Tulle et Ussel).

Gilbert PEREA