Les idées
Fortes de la Droite Forte ,
face aux laxismes des socialistes
C’est
finalement la voie à toujours plus de laxisme qui l’a emporté. A présent les
juges pourront condamner les
justiciables au « contrôle sans
incarcération ». Concrétisant la promesse de campagne de François
Hollande, Jean-Marc Ayrault a aussi confirmé la suppression des peines plancher
instaurées en 2007. La responsabilité de tous ceux qui ont fait perdre Nicolas
Sarkozy (du FN en passant par le MODEM) est de plus en plus grande !
Le plus grave, c’est que nous n’entendons rien
au sujet des victimes. Elles sont traumatisées à vie, et elles ont toutes la possibilité
de se retrouver devant leurs bourreaux. Souvent, elles ne sont pas indemnisées.
Le plus important, c’est qu’elles ne sont pas prises en considération !
Nous pouvons craindre que
l'impunité (ou presque) en dessous des peines de 5 ans, entraînent les
délinquants à multiplier leurs méfaits, sachant que dans le pire des cas ,ils
seront consignés tranquillement chez eux ...
C’est pourquoi, la Droite
Forte propose 5 premières mesures de « son Pacte régalien » pour une
justice Forte :
1/ supprimer les remises de peine automatiques ,afin
d’améliorer l’exécution des sanctions prononcées. Aujourd’hui la remise de
peines n’est plus l’exception, elle est devenue la règle. Ainsi, un criminel
condamné à 10 ans de prison peut en sortir au bout de 4 ans. Sur le modèle
espagnol, il s’agirait d’interdire toute libération conditionnelle tant que les
¾ de la peine ne sont pas purgés.
2/ créer un droit d’appel pour les victimes afin
de remettre sur un pied d’égalité de droit les victimes et les accusés ;
en effet, les mis en cause comme les condamnés ont à ce jour davantage de
droits et de garanties que les victimes tout au long de la procédure
judiciaire. Il s’agirait donc de donner le droit à toute victime de contester
en appel les jugements prononcés par les tribunaux.
3/ renforcer l’efficacité et la visibilité des
forces de l’ordre (policiers,
gendarmes,…) en développant la vidéo protection, en rendant prioritaire leur
présence sur le terrain, notamment en les déchargeant des fonctions d’accueil,
de dépôts de plaintes ou encore de transfèrement de prisonniers.
4/ supprimer l’automaticité de l’acquisition
de la nationalité française ;en
faisant de l’expression de volonté la condition sine qua non de l’ouverture de
la procédure d’acquisition. Il s’agirait dans ce cadre ,de revenir au principe
de la loi Pasqua de 1993, en demandant que les enfants nés en France de parents
étrangers fassent à 18 ans une demande volontaire pour acquérir la nationalité
française.
5/ engager une grande politique de codéveloppement
avec les pays du sud parce
que seule une politique de long terme fondée sur le partenariat économique,
social et culturel permettra de réguler les flux migratoires. L’Union
européenne doit s’engager avec force dans une politique audacieuse de lutte
contre la misère.
Gilbert PEREA membre de la
Droite Forte